Journal d'investigation en ligne

Amesys : surveiller pour punir

Février 2011, Reflets découvre qu’une entreprise française, Amesys, à vendu à Kadhafi un système permettant de mettre sur écoute toute la population libyenne. Tout le trafic Internet est dupliqué, mis en bases de données et accessible en temps réel pour les surveillants. Aujourd’hui, l’entreprise est poursuivie à Paris pour complicité de torture.

Reflets dévoile la proposition technique et commerciale du projet Popcorn

La solution d'Amesys, devenue Nexa Technologies a bien été vendue au Maroc

En mai 2015, nos révélations sur le projet Popcorn au Maroc avaient déclenché une enquête de la part du ministère de l'Intérieur qui niait la relation commerciale avec Amesys/Nexa. Le document que nous publions aujourd'hui devrait définitivement lever les doutes.

Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Surprise : la Commission européenne cliente de Nexa Technologies en 2015

L'entreprise (ex-Amesys) était pourtant déjà visée par une enquête pour complicité de torture

La Commission européenne, qui prônait plus de démocratie en réaction au Printemps arabe, a retenu Nexa Technologies sur un appel d'offres en 2015. Date à laquelle la société faisait déjà l'objet d'une information judiciaire devant le pôle spécialisé dans les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au tribunal à Paris.

Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Et la palme de l'entreprise la plus faux-cul est attribuée à... Atos !

L'éthique à géométrie variable

Il n’est aujourd’hui plus possible de développer des nouvelles technologies sans se demander au préalable si elles sont "souhaitables", selon le PDG d'Atos, Thierry Breton. Il fait mine d'oublier la bienveillance d'Atos vis-à-vis de Philippe Vannier, le patron d'Amesys

par Antoine Champagne - kitetoa

Amesys à Milipol : "on vit dans la peur"

Advanced Middle East Systems (Amesys) a la trouille. La trouille que des journalistes viennent les voir. Ça n'a pas manqué...

Que dit Amesys à un prospect sur le salon Milipol ? A peu près tout. Que dit Amesys à un journaliste ? Rien. Pourquoi ? Parce que chez Amesys, on est attaqués par les défenseurs d'Internet, par la presse, cette méchante. Bilan, chez Amesys, on vit dans la peur.

Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Pour la plupart des développeurs d'Eagle, ni débat, ni cas de conscience

Business is business...

Mais qu'est-ce qui peut bien motiver des développeur à coder des armes numériques ? En tout cas, le sujet n'a pas provoqué de discussions en interne.

Dossier
par Rédaction

Qatar : les Fingers de Mr Qatbury

Webmails, forums, vidéos postées sur Youtube : des cibles précises

L'installation d'un système d'interception massif au Qatar s'est déroulé en trois phases. Le DPI made in France vise les opposants au régime.

Dossier
par Rédaction

Maroc : le Popcorn a explosé sous François Hollande

Rien n'est trop beau pour "Notre ami le roi" du Maroc

Le président Hollande et Fleur Pellerin ont enfumé tout le monde avec l'ajout des outils de surveillance massive à double usage à l'Arrangement de Wassenaar. Dans le même temps, Amesys fournissait un upgrade conséquent de son système au Maroc

Dossier
par Rédaction

Maroc : Popcorn, le projet qui n'existait pas

Moralité, ne jamais croire un pays fâché avec les droits de l'homme

Le Maroc affirmait en 2015 qu'Amesys n'avait jamais rien déployé sur son territoire et s'en prenait sur un plan judiciaire à ceux qui l'affirmaient. Surprise, voici les détails du projet Popcorn que nous avions déjà longuement abordé dans nos colonnes.

Dossier
par Rédaction

AMES, Nexa : bienvenue sur la planète Salies

Elle est là, hop, elle n'est plus là... Où est donc passée Amesys ?

Changement de nom, exfiltration des activités sensibles à Dubaï, la vie trépidante des sociétés gérées par Stéphane Salies...

Dossier
par Rédaction

La liste des clients de Nexa/Amesys s'allonge

De la DCRI à la Belgique en passant par la Turquie

On trouve de tout dans la liste des clients établie en 2016 par Amesys. Quelques noms déjà connus, mais aussi des nouveaux, souvent surprenants.

Dossier
par Rédaction

Armes de surveillance de masse françaises

Révélations sur les coulisses d'un commerce mortifère

Dans les jours à venir, Reflets.info va dévoiler les coulisses des ventes d'armes de surveillance massive à travers le monde effectuées par une entreprise française : Nexa Technologies. Ces produits permettant d'intercepter les communications d'un pays entier sont un commerce mortifère.

Dossier
par Rédaction

Abdel Fattah al-Sissi : Emmanuel Macron jette une pelletée de terre sur la tombe de la démocratie

Le monsieur en costard gris à derrière Saadi Kadhafi était à l'époque le responsable export Rafale pour la Libye. Il s'agit d'un ancien colonel de l'armée de l'air, Alain Martel Il est aussi l'acheteur d'un très beau joujou que nos lecteurs connaissent très bien, avec l'aval de la France : Cerebro. C'est le grand frère du Eagle d'Amesys. Produit par les mêmes, vendu par les mêmes, avec le même appui des autorités françaises. Tout va bien.

par Antoine Champagne - kitetoa

Technologies à double usage : Bercy à l'origine de l'impunité d'Amesys

Vous n'avez probablement pas pu rater l'enquête publiée par Telerama qui marque le premier épisode d'une nouvelle saison de la Saga Amesys, également prolongée sur ces pages par le sort des 10, et l'asile politique de Philippe Vannier .

par bluetouff

Thierry Breton et l'asile politique de Philippe Vannier

S'il y a bien un patron d'entreprise qui a été carbonisé par la presse, c'est bien Philippe Vannier. Rassurons-nous, le patron d'Amesys, puis de Bull, l'homme qui a organisé la vente de systèmes d'écoutes massives à des pays fâchés avec les droits de l'homme, n'est absolument pas carbonisé auprès des autres patrons d'entreprises et des services de renseignement français.

Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Amesys : #LesDix passés à la question confirment l'implication de Philippe Vannier

Amesys est une véritable Saga sur Reflets. Le 22 février 2011, Bluetouff lance l'affaire sur Reflets avec un tweet et un court article titré "Probablement pas …" puis présente le fameux Eagle (GLINT) d'Amesys dans un article du 31 mai 2011 titré "Deep Packet Inspection : « il suffit de mettre des gros ordinateurs… les chinois l’ont bien fait » J.Myard". En juin 2011, Olivier Tesquet publie sur Owni le nom de l'entreprise dont nous parlions alors : Amesys.

par Antoine Champagne - kitetoa

Petit précis d'Amesys à l'usage de Bernard Cazeneuve

(Note : faites clic-clic sur les liens pour bien comprendre toutes les implications de cet article) Notre ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, est le champion du « pas de failles ». Pas de failles, ni dans la lutte anti-terroriste, ni dans la mise en place du fichier monstre TES.

par Antoine Champagne - kitetoa

Le nouvel âge de l'algopolitique… et ses outils

Nous sommes entrés dans une nouvelle ère qui ne se nomme pas. Cette ère est caractérisée par plusieurs phénomènes liés, dont le principal est celui de l'émergence des IA, les intelligences artificielles. Le terme "intelligence" est contestable, puisque les caractéristiques des algorithmes de deep/machine learning et de data mining ne sont pas celles propres à l'intelligence humaine.

par drapher

Atos-Amesys S01E02 : à la recherche de l'éthique perdue

Cher Thierry Breton, quelque chose a manifestement dysfonctionné au sein du service de communication d'Atos. Notre article n'a semble-t-il pas été glissé dans votre revue de presse quotidienne ce matin puisque vous n'avez pas pris contact avec nos experts en communication digitale numérique. C'est dommage. Nous évoquions les problèmes qui pourraient se poser à Atos en termes d'image si l'instruction en cours contre Amesys (que vous avez rachetée via votre absorption de Bull) venait à faire Paf!

par Antoine Champagne - kitetoa

Thierry Breton, nous avons une idée pour Atos et ses lanceurs d'alerte

Photo : Marc Bertrand (via agence REA) — http://www.marcbertrand.com/ Reflets souhaite modestement s'inviter dans le débat malheureusement un peu confidentiel qui s'est engagé entre Atos et la Lettre A. Cette dernière a publié des articles critiquant le manque de protection des lanceurs d'alerte au sein d'Atos, tandis que la SSII répond a coups de communiqué que si, les lanceurs d'alerte sont une composante bien prise en compte et qu'ils sont protégés. C'est beau.

par Antoine Champagne - kitetoa

L'Etat, ce bon client de la société Elexo

Comme nous l'avons évoqué à plusieurs reprises sur Reflets, l'Etat français commerce volontiers avec Elexo, une société qui fait partie du groupe Bull et précédemment, de la galaxie Amesys. Elle est d'ailleurs localisée au 20 rue de Billancourt à Boulogne, là où travaillaient les développeurs d'Eagle, la fameuse solution tout en un d'écoute globale vendue à Kadhafi. Et où se trouve toujours Amesys Conseil.

par Antoine Champagne - kitetoa